Tout débute le 9 janvier 2007, lorsque Salah Aziez, 39 ans, arrive tout énervé dans un bar du cinquième arrondissement de Lyon et contraint une de ses amies à monter dans sa voiture.
Frappée, Samia doit servir de leurre pour se faire ouvrir la porte à Villette d’Anthon (Isère) d’un certain Malek Guittoum. Le père de famille a purgé de longue années de prison pour des braquages de bijouterie mais il est loin de se douter que ce soir là sa dernière heure est arrivée. Fou furieux, Aziez vide son chargeur sur le corps qui n’en fini pas de tressauter. 17 impacts au total. Un carnage commis sous les yeux de son épouse et de l’enfant du couple. Puis c’est la cavale du tueur désormais recherché par toutes les brigades du département. Le 11 janvier, on le retrouve dans un bar de l’avenue Francis-de-Préssensé (Lyon) braquant le patron mais tirant des coups de feux à la cantonade.
C’est encore lui qui, le lendemain, se retrouve nez à nez avec les gendarmes à la maison d’enfants de Saint Romain au Mont d’Or où il compte apporter des cadeaux au fils de sa compagne. Loin de se rendre il recule heurtant un motard et dans sa fuite tire sur son collègue. Il braque de la même manière une automobiliste et parvient à s’extirper en volant un troisième véhicule.
En l’espace de quelques jours, le gosse de Saint-Just, jusqu’alors connu des services judiciaires essentiellement pour une affaire de violence et de détention d’armes, devient l’ennemi public numéro un. Sa courte légende prendra fin le 27 janvier. Alors qu’il est en train de « roulotter » une voiture rue Paul-Chenavard non loin de la place des Terreaux à Lyon, Aziez est interpellé par une patrouille. Il est porteur d’un Beretta approvisionné de 20 cartouches et d’un 357 Magnum. Dans sa sacoche pas moins de 70 munitions de 9 millimètres. De quoi faire un véritable carnage.
(Merci à Infidèle)
