Pourquoi la France veut sauver la Grèce et pourquoi l’Allemagne hésite à la laisser tomber…
Au-delà de la question de l’euro, c’est, bien entendu, une histoire de gros sous. La France aurait moins à perdre que l’Allemagne à un défaut de paiement de l’État grec.
Mais l’exposition totale de ses banques (Crédit Agricole, Société Générale, BNP Paribas) à l’économie grecque est plus importante que celle des banques allemandes (50 milliards d’euros contre 45) et sa quote-part au plan d’aide européen nettement inférieure à celle de l’Allemagne.
Le bilan coût-bénéfice plaide donc davantage en faveur d’une intervention côté français.