« Ce n’était pas une bonne mesure de sécurité », d’après les chauffeurs de bus des Courriers d’Ile-de-France (CIF). A leur demande, les policiers ne sécurisent plus les trajets des bus desservant Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis). Une mesure qui avait été annoncée après le caillassage et l’incendie de véhicules, le 31 mars dernier. « Ça excitait les jeunes plus qu’autre chose de voir des escortes derrière les bus », a expliqué Jérôme Ramchurn, secrétaire du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) des CIF. Il ajoute : « Lors d’une réunion à la préfecture, lundi, nous avons rappelé au préfet qu’on préférait une présence policière sur le terrain. »De son côté, la préfecture a précisé que le nombre de policiers restait le même dans la ville mais de façon moins visible. Quant au président (PS) du syndicat des transports d’Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, il a annoncé le doublement du parc équipé de vidéoprotection des réseaux Optile.
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