Film de René Clément (1946). Scénario et dialogues : Noël-Noël. Musique : René Cloërec.
En 1944 dans une petite ville de la Charente. Edouard Martin (Noël-Noël), agent d’assurances, ancien officier de 14-18 mais père de famille rangé, bien vu des autorités allemandes, ne semble s’intéresser qu’à sa serre d’orchidées et ses parties de belote au bistrot. En réalité, ce « père tranquille » est le chef de la Résistance pour toute la région. Sa femme et son fils l’ignorent ; seule sa fille finira par le découvrir et se joindra à lui.
Selon le colonel Rémy, grande figure de la France libre, Lucien Noël, dit Noël-Noël (1897-1989), chansonnier, comédien, réalisateur, humoriste fin et original, fut lui-même un «père tranquille», pendant l’Occupation, cachant à sa demande des aviateurs alliés.
René Clément est le réalisateur de deux grands films sur cette époque : « La Bataille du Rail » (1945) et « Paris brûle-t-il ? » (1967).
[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x258lw_le-pere-tranquille-juste-punition_shortfilms[/dailymotion] Dans cette scène, un agent français de la Gestapo, qui se fait passer pour le capitaine Jourdan, évadé d’Allemagne et arrivant de Londres (Marcel Dieudonné), recrute de jeunes candidats à la Résistance et les fait arrêter en gare d’Angoulême. Malheureusement pour lui, sa route croise celle d’Edouard Martin et de ses lieutenants (Paul Frankeur et Jean Lara).