Le président socialiste du Conseil général de Seine-Saint-Denis, Claude Bartolone, se fâche. Il a affirmé lundi qu’il fallait «rétablir l’ordre» dans son département, au lendemain de l’agression d’une conductrice d’autobus à Aulnay-sous-Bois.
«Quand vous constatez qu’il y a un certain nombre d’adultes qui ont installé leur base de repli, leur base de tous les trafics (en Seine-Saint-Denis), vous voulez que je vous dise qu’il ne faut pas de la répression dure? (…) Il faut rétablir l’ordre dans ce département», a-t-il dit sur Europe-1, en affirmant qu’il fallait «bien entendu» de la répression.
M. Bartolone a assuré qu’il ne faisait «pas partie (…) de cette gauche qui refuse de parler de sécurité, de cette gauche qui refuse de parler des moyens qui doivent être mis pour assurer la sécurité». Il a estimé qu’«il manque 400 policiers dans les commissariats du département de la Seine-Saint-Denis».
Il a ajouté que ce département, «le plus jeune et le plus pauvre de France», avait «besoin de secours».
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