Addendum 10 mai :
Communiqué de l’AGRIF :
Sur plainte de l’AGRIF devant le tribunal de Toulouse, Madame Houria Bouteldja, présidente de l’association dénommée « Indigènes de la République », a été mise en examen pour avoir proféré une injure raciale à l’égard des Français. Il s’agissait de l’emploi très méprisant et péjoratif du terme « souchiens ». Le juge d’instruction de Toulouse a fait signifier sa mise en examen à Madame Bouteldja par son collègue compétent territorialement, c’est-à-dire celui de son lieu de domicile. Elle sera très probablement jugée par le tribunal correctionnel de Toulouse. Par ailleurs, la procédure contre le livre « Nique la France » édité par l’association de Madame Bouteldja dans la même veine de haine anti-française est en cours.
Les propos en question :
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Francophobie ? Antiracisme à géométrie variable ? Dérive communautariste ? Houria Bouteldja peut compter sur le soutien du NPA de Besancenot…
Communiqué du NPA. Soutien à Houria Bouteldja !
Houria Bouteldja, porte-parole du Parti des Indigènes de la République (PIR), comparait, aujourd’hui, devant le procureur de la République. C’est à la suite des propos polémiques, tenus par Houria Bouteldja dans l’émission « Ce soir ou jamais » sur France 3 en juin 2008, que l’Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l’Identité Française et chrétienne (Agrif, association d’extrême droite) décide de porter plainte.
Pour cette association, animée par le national-catholique Bernard Antony, par ailleurs membre du bureau politique du Parti de la France – qui a présenté avec le MNR et la NDP des listes “non aux minarets” lors des élections régionales de mars 2010 -, toutes les occasions sont bonnes pour propager le racisme et stigmatiser, avec violence, les musulmans.
Au-delà des divergences entre le PIR et le NPA, ce dernier apporte son soutien à Houria Bouteldja face à l’extrême droite et aux partisans du “choc des civilisations”
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Communiqué des Indigènes de la République :
Notre porte-parole, Houria Bouteldja, doit comparaître devant le Procureur de la République jeudi 6 mai 2010 pour avoir employé le mot « souchien », en référence à « Français de souche », lors d’une émission télévisée (« Ce soir ou jamais », FR3, juin 2008). C’est une association d’extrême-droite, dénommée l’Agrif, qui a porté plainte contre elle, l’accusant en substance de racisme anti-blancs.
Cela fait plusieurs années que l’extrême droite se déchaîne en vitupérations haineuses contre notre mouvement. Rien de plus normal puisque notre objectif est justement de lutter contre le national-racisme et de défendre les populations que ces courants voudraient bien, s’ils le pouvaient, jeter à la mer !
Un nouveau palier a été franchi en 2008 à l’occasion de la Marche annuelle des indigènes. De nombreux sites, blogs, forum, d’extrême-droite ont alors appelé à mener des actions pour empêcher notre manifestation, certains n’hésitant pas à suggérer l’emploi de la violence. Leur voix a été entendue par Jean Marie Le Pen qui a exigé des autorités qu’elles prennent une mesure d’interdiction à notre encontre. Ce fut ensuite le tour de Hortefeux de prendre le relais, annonçant des poursuites judiciaires contre les Indigènes de la République et, plus particulièrement, contre Houria Bouteldja. Sans doute par peur du ridicule, l’ancien ministre de l’identité nationale n’a pas donné suite à ses menaces.
Nous avons maintes fois, déjà, montré l’inanité des accusations qui sont portées contre nous par ces mêmes courants qui cherchent à mobiliser une partie de l’opinion publique contre l’immigration et les enfants issus de l’immigration. Une fois de plus, ils témoignent là de leur cynisme et de leur capacité à faire feu de tout bois pour aiguiser le racisme contre les Noirs, les Arabes et les Musulmans.
Pour notre part, notre détermination à défendre la justice et la dignité ne fléchira pas. La caravane passe…
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