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L’Europe a généralisé les bas salaires, multipliant le nombre des “travailleurs pauvres.” Dans le même temps, les rémunérations des hauts dirigeants atteignent des niveaux astronomiques. Jusqu’où ce creusement des écarts sera-t-il supportable ?

Les salaires stagnent depuis maintenant 30 ans à cause de l’augmentation de la concurrence sur un marché du travail mondialisé, les barrières douanières ayant été supprimées au nom du “libéralisme,” permettant la circulation des capitaux et des marchandises. Mais durant ces 10 dernières années, les prix ont été multipliés par 2 pour ce qui pèse le plus lourd dans le budget des ménages, à savoir le logement, l’alimentation et l’énergie. Les classes moyennes ont été massivement appauvries par l’inflation, la précarité et la stagnation des salaires. Des millions de salariés sont désormais pauvres tout en travaillant, avec des revenus insuffisants pour payer les prix devenus exorbitants des loyers, de l’alimentation ou du chauffage, obligés de recourir à l’aide des Restos du coeur ou du Secours catholique, réduits à vivre dans des taudis ou des mobil home de campings quand ils ne sont pas tout simplement à la rue…

Dans le même temps, les salaires des élites économiques ont quant à eux suivi l’inflation réelle, avec une augmentation de 20% par an ou plus, sur des bases déjà très élevées. Pendant que le plus grand nombre s’appauvrit, les prédateurs s’enrichissent, phénomène des vases communicants.

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Partie 3:

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