Mercredi, avait lieu devant les assises de la Haute-Garonne le procès, en son absence, de Omar S. un étudiant de la haute société marocaine, accusé de viol sur Nathalie en 2007. Après un peu plus d’un mois de détention provisoire, il avait été remis en liberté et s’est depuis «volatilisé».
Nathalie (à sa demande son prénom a été changé), 25 ans, a bien du mal à se reconstruire. Le 11 décembre 2007, à Toulouse, elle a été séquestrée et violée à plusieurs reprises par Omar S. «Je ne parviens pas à oublier. Tous les jours, je pense à l’horreur que j’ai vécue», explique la jeune femme.
Omar S., qui était également poursuivi pour la séquestration d’Ahlam, la copine de Nathalie, n’était pas au procès. Après un peu plus d’un mois de détention provisoire, il avait été remis en liberté le 29 janvier 2008 et s’est depuis « volatilisé». C’est donc par défaut qu’a été jugé ce fils d’un professeur titulaire de la chaire des droits de l’homme à l’Unesco et d’une juriste administratrice principale du palais royal de Rabat.