Plusieurs centaines de travailleurs clandestins, en majorité africains, en grève depuis plusieurs mois, ont accompagné devant l’entrée du ministère la délégation de représentants syndicaux et associatifs les soutenant, en scandant “on bosse ici, on vit ici, on reste ici!“
Quelque 1.500 sans-papiers étaient présents, selon les organisateurs, 450 selon la police.
“Nous allons entrer en négociation avec le ministère de l’Immigration et le ministère du Travail, c’est vous qui avez arraché cela après sept mois de grève“, a déclaré Raymond Chauveau de la CGT, qui encadre la mobilisation au sein d’un collectif comptant onze associations et syndicats (dont la CFDT, SUD, l’Unsa, la Cimade ou encore la Ligue des droits de l’Homme).
“Le gouvernement doit comprendre qu’il ne s’agit pas d’un problème de flux migratoires mais de droits de salariés vivant et travaillant en France“, a déclaré Raymond Chauveau (CGT).