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Deux mois après une fusillade sanglante à la cité de la Devèze, à Béziers, trois membres d’une famille gitane demandent leur libération de prison, en niant leur implication dans l’affaire. Parmi eux, Miguel Santiago, l’un des musiciens de “Ma guitare s’appelle reviens”, le groupe du comédien Yvan Le Bolloc’h, qui s’étonne des circonstances de l’affaire.

Au-delà, l’affaire dénote du climat tendu régnant dans cette cité sensible, et de la difficulté de traiter de façon humaine les détenus : les deux frères Santiago n’ont pas pu assister aux obsèques de leur frère.

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xd2f6r_bisounours-en-formation-continue_fun[/dailymotion] Extraits de l’émission “Teum Teum” présentée par Juan Massenya sur France ô (23 avril 2010)

« Au-delà de la qualification criminelle des faits, on a manifestement des gens qui sont des victimes. Cette détention est pour eux catastrophique. » Me Luc Abratkiewicz l’affirme : la justice est selon lui en train de faire fausse route, dans l’enquête menée sur une sanglante fusillade survenue le 12 mars dernier à la Devèze, la cité sensible de Béziers. Ce jour-là vers 18 heures, la police est appelée pour des coups de feu tirés près du square Marcel-Cerdan.

A son arrivée, la patrouille voit un groupe d’une trentaine de Maghrébins, très énervés, devant un immeuble où vit une famille gitane. Dans le même temps, un homme grièvement blessé par balle au thorax est conduit aux urgences de l’hôpital. Autre victime par ricochet : un infirmier qui passait par là en voiture, dont les deux vitres volent en éclats et qui découvre par la suite une balle… dans son appui-tête !

Le Midi Libre

(Merci à Cyril 30)

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