Les policiers de Charleville-Mézières constatent qu’ils arrêtent souvent les mêmes jeunes malfrats. La justice, en effet, les remet en liberté, après présentation au Parquet, en attendant la tenue de leur procès, ce qui peut mettre des mois. Les délinquants en question, éprouvent dès lors un sentiment d’impunité qui les incite à récidiver.
C’est ce qui vient de se passer, avec des voyous de 16-17 ans, appréhendés, avant-hier, par la sûreté départementale. Ils l’ont été pour avoir agressé, le 25 février, vers 13 h 15, un jeune qui se promenait rue Pierre-Brossolette et lui avaient volé son téléphone portable et l’avaient immédiatement revendu. (…)
Les enquêteurs se sont alors aperçus, que c’étaient les mêmes qui, le 4 mars dernier, avaient guetté un petit vieux, venant de retirer 2.000 € à la Poste de la rue Ferroul, à la Ronde Couture. Ils l’avaient roué de coups et lui avaient volé son argent. (…) Arrêtés quelques jours plus tard, ils s’étaient empressés, avec d’autres copains, dès le 30 avril, de casser la figure d’un promeneur et l’avaient dépouillé de son téléphone, au bord de la Meuse, au Theux. Soi-disant parce qu’il avait eu un «mauvais regard» dans leur direction.
L’Union (Merci à Miserecord)