L’euro est tombé le 4 juin sous les 1,20 dollar, pour la première fois depuis plus de quatre ans. Ce n’est pas forcément une bonne nouvelle pour la croissance européenne.
La monnaie unique européenne continue sa dégringolade face notamment au dollar. Elle est tombée vendredi 4 juin sous les 1,20 dollar pour la première fois depuis quatre ans.
Du grand doute sur la construction européenne au procès d’une Allemagne égoïste et dominatrice, de la crainte de voir la Grèce faire défaut au risque d’une faillite d’une caisse d’épargne espagnole, de la peur de l’effet de dominos sur les autres États du sud de l’Europe à la litanie des plans de rigueur, les économistes rebondissent de modes en théories éphémères, de lectures partielles de la crise en affirmations sans lendemain.
Mais on verse d’un excès dans un autre en pensant qu’après avoir été la raison de nos maux quand il était fort, l’euro faible est la solution à tous nos problèmes. Certes, il peut aider à compenser l’impact récessif de l’austérité. Mais on est loin d’un retour à une économie normale qui créé des emplois.