En janvier, plusieurs familles de Roms ont trouvé refuge dans les locaux de l’ancienne école Sainte-Thérèse, rue Sadi-Carnot. Depuis, tout le quartier est en émoi !
Les ronchinois s’inquiétent :
” Prenez-vous l’entière responsabilité de notre sécurité ? “« Ils volent dans les magasins, on le sait ! ». « On joue la corde sensible, les trémolos. Je suis chrétienne, mais je suis contre. On ne veut pas de ces gens chez nous ! ». « Comment va-t-on faire pour vendre nos maisons avec ça maintenant ? » « Un jour ou l’autre, ils seront dans mon jardin»
Originaires d’Europe de l’Est, les Roms fuient l’extrême pauvreté et les discriminations dont ils sont l’objet dans leur pays. Leur présence en France s’intensifie, notamment depuis l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’UE en 2007. Regardons les choses en face : que se passe-t-il quand ils arrivent ? Ils ne parlent pas français ; ils s’installent dans des conditions qui ne sont pas tolérables. Des enfants, des femmes vivent dans des véritables bidonvilles, dans des conditions d’hygiène déplorables, exploités par des réseaux de trafiquants. La question de la scolarisation et de l’accès des enfants à un établissement est alors très loin de leurs préoccupations immédiates.
Néanmoins des problémes sanitaires existent et la sécurité des habitants et remis en cause par la promiscuité avec ces nouveaux ronchinois.
(merci à arpy)
