Le parti anti-islam de Geert Wilders arrive troisième aux élections législatives anticipées des Pays-Bas, juste derrière le parti libéral et les travaillistes arrivés en tête avec 31 sièges chacun.
“Grandiose!!!”, s’est félicité Geert Wilders, leader de l’extrême droite hollandaise, dont le score lors des élections législatives anticipées aux Pays-Bas a créé la surprise. Selon un sondage le PVV de Wilders, qui était auparavant crédité de 18 sièges, en obtient 22 contre 9 dans le parlement sortant. Le parti anti-islam peut ainsi prétendre à participer à un gouvernement de coalition avec les libéraux ou les travaillistes qui arrivent en tête, à égalité, en obtenant chacun 31 sièges. Interrogé sur ses préférences, le libéral Mark Rutte avait répété lors du dernier débat télévisé mardi soir “n’exclure aucun parti”. Geert Wilders avait lui souligné qu’il “se verrait bien vice-Premier ministre”.
Le parti chrétien-démocrate (CDA) du Premier ministre sortant Jan Peter Balkenende, principal parti du parlement sortant avec 41 députés, est le grand perdant du scrutin avec 21 sièges, selon les résultats d’un sondage publié par l’institut Synovate après la fermeture des bureaux de vote. “C’est une lourde déception”, a commenté le ministre des Affaires étrangères sortant Maxime Verhagen qui a indiqué s’être entretenu avec M. Balkenende : “il est bien sûr sous le choc”. Le Premier ministre sortant a annoncé mercredi soir renoncer à la direction du CDA.
Curieusement, les médias Français annonçaient la chute de Geert Wilders.
Par exemple, sur France 24 : La crise freine l’extrême-droite