Par Denissto (article reproduit avec la bénédiction de l’auteur, tous droits réservés)
Bonne nouvelle pour les narcotrafiquants du pharmaco-bizness : le moustique tigre, après avoir désolé l’île de la Réunion, est annoncé à grands renforts de publicité en métropole. Gageons que la déesse aux cent bouches va sonner le ban et l’arrière-ban de tous les affidés des cartels pharmaceutiques, dont l’autorité suprême, l’OMS, n’est pas sortie les fesses très propres, après sa gestion de la pandémie planétaire de Grippe A (1).
Ces conflits d’intérêts n’exemptant pas plus nos chers gouvernants (2), il est fort douteux qu’il n’en ressorte autre chose qu’un traitement dont le prix sera inversement proportionnel a l’efficacité. Nos chers (très chers) responsables des instances sanitaires nationales seraient avisés de se rappeler qu’en matière de piqûres, celles qu’ils nous ont imposées par harcèlement médiatique, pour nous sauver de la grippe A, n’ont éradiqué que les quelques sous qui restaient dans nos poches. Le vampirisme des moustiques-tigres femelles risque de buter sur des populations exsangues, les banquiers s’étant largement repus en premier, servilement adoubés par nos responsables financiers nationaux.
Comble d’ironie, Chikungunya, en langage bantou, signifie : « qui se recourbe, qui se recroqueville », à l’image des feuilles tombées des arbres qui se recourbent en séchant ; on a aussi traduit Chikungunya en français « maladie qui brise les os » ou « maladie de l’homme courbé ». Les français sont effectivement courbés, sous le poids de dettes insurmontables, consenties par d’incroyables incompétents, dont les gabegies n’ont d’égales que les incroyables privilèges qu’ils s’octroient (3).
Heureusement, par quelques mystères, il existe peu de choses dans la nature sans leurs contraires, peu de petits maux sans remèdes, curieusement ignorés et générateurs d’aucuns profits particuliers. Loin des feux de la rampe, pensez à consulter les témoignages concernant le chlorure de magnésium et le Chikungunya, je me permets de vous en délivrer un… au hasard bien sûr (4).
Comme disait Albert Einstein, Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine… mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue.
Un dernier conseil thérapeutique, encouragez nos gladiateurs des temps modernes, réincarnations des héros antiques de l’arène, Jadis offert en sédatif à la plèbe par les patriciens. Les temps passent, les dieux du stade demeurent, à la seule différence que Sergiolus, le gladiateur balafré des satires de Juvénal, emporta en Égypte Epia, la femme du sénateur, pour pas un rond !
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Notes
(1) Le Soir
(2) Pharmacritique
(3) Blogiboulga
(4) Lance Pierre – mercredi 15 mars 2006 :
L’épidémie de Chikungunya désole l’île de la Réunion. Notre société décrépite ayant abandonné son sort entre les mains de la cléricature médicaliste, elle n’a rien à proposer en l’occurrence à ceux qui souffrent et risquent de mourir. En revanche, quiconque se permet de leur offrir un remède simple qui a fait ses preuves depuis 80 ans devient aussitôt la cible des mandarins infatués qui enragent que l’on puisse sauver sa peau à l’écart de leurs ordonnances.
C’est la mésaventure, contée par Jean-François Roubaud dans «Nice-Matin» des 9 et 10 mars, qui vient d’arriver à Mme Marie Billi, conseillère municipale communiste de la ville de Nice. Cette femme de coeur et de courage connaissant depuis trente ans les vertus thérapeutiques du chlorure de magnésium, s’était dit qu’il pourrait bien être efficace contre le Chikungunya. Elle expédia à la Réunion des dizaines de télécopies conseillant son utilisation contre cette maladie, que nos médecins décérébrés par la Faculté regardaient progresser les bras ballants. Et elle reçut quelques jours plus tard des dizaines d’appels et de messages de remerciement de Réunionnais guéris grâce à elle. Aussi continua-t-elle ses envois. La nouvelle du remède-miracle se répandit dans l’île et tous les pharmaciens furent bientôt en manque de chlorure de magnésium.
Ce fut alors la levée de boucliers des mercenaires du caducée contre la conseillère municipale qui se permettait de piétiner leurs plates-bandes sacrées. En tête du cortège le Dr Maryvonne Hayeck, du Centre antipoison de Marseille, agitant frénétiquement le risque d’atteinte du foie et de complication rénale. Je dirai à cette pauvre femme ignorante que j’ai moi-même consommé depuis 40 ans, en cures périodiques, du chlorure de magnésium, auquel je dois sans doute en grande partie ma santé de fer. Quand on parle à cette dame des personnes guéries, elle se retranche hystériquement derrière «l’effet placebo», qui a bon dos et qui sert d’alibi à tous les fanatiques de la médecine chimique. Jean-Marie Souffleau, pharmacien inspecteur régional de la DRASS, monte à son tour au créneau et déclare : «Le chlorure de magnésium est une simple matière première (???!!!). Nous n’en connaissons ni les effets positifs, ni les effets secondaires». Voilà du moins un honnête aveu d’ignorance.
Sauf qu’il est impardonnable à un pharmacien inspecteur de n’avoir pas connaissance des remarquables travaux du Professeur Pierre Delbet, membre des Académies de médecine et de chirurgie, qui découvrit durant la première guerre mondiale les vertus thérapeutiques du chlorure de magnésium et qui démontra son efficacité, notamment contre le cancer. (Il est un des personnages du 2e tome de mon livre «Savants maudits, chercheurs exclus», Guy Trédaniel Éditeur.) Mon ami André Passebecq, ancien chargé de cours à la Faculté de Bobigny, vient quant à lui d’expédier 6 kg de chlorure de magnésium à ses amis réunionnais.
Le chlorure de magnésium a toutefois un grave défaut, très suffisant à expliquer que les marchands du temple médical le passent sous silence : il ne coûte que 1,20 euro le sachet de 20 gr vendu sans ordonnance. Et comme il peut soigner à peu près tout (la faiblesse de notre système immunitaire découlant très souvent d’une carence en magnésium), vous imaginez la ruine de tous ces beaux messieurs si cela venait à se savoir. Alors, chut ! Pas un mot à la Reine-Mère. Nous, ce qui nous intéresse, c’est la maladie, autant que possible inguérissable. La santé, on s’en fout, ça ne rapporte rien !
J’ai adressé mes compliments et mes encouragements à Marie Billi. Qu’elle soit communiste, je m’en moque, personne n’est parfait. D’ailleurs son parti s’est aussitôt désolidarisé de son action, ce qui, je l’espère, lui ouvrira les yeux sur le courage des «camarades». En revanche, elle a reçu le ferme soutien de Pierre Vergès, vice-président du Conseil régional de la Réunion, qui a déclaré à «Nice-Matin» : «Si, depuis un an, tout le monde avait investi autant d’énergie que Mme Billi dans le combat contre le Chikungunya, ce tsunami sanitaire serait peut-être aujourd’hui contenu».
Il le serait très certainement, mais les cardinaux du stéthoscope qui ruinent la nation par le biais de la Sécu, entendent bien continuer à faire passer tous les moutons de Panurge sous leurs fourches caudines.