Ou comment les entreprises fraudent les services fiscaux des États.
Le « prix de transfert » est un mécanisme simple qui permet aux entreprises et aux multinationales de frauder le fisc des États dans lesquels elles ont leur siège social. Le point central de cette fraude, ce sont les paradis fiscaux.
Concrètement, cela revient à utiliser au mieux les facilités des places off-shore pour organiser le commerce entre entités d’un même groupe, comme dans l’exemple présenté autour de la vente d’un stylo. Si le phénomène n’est pas nouveau (les empires coloniaux, comme celui de la banque Rivaud, connaissent bien ce genre de montages), il connaît depuis quelques années un regain de fortune. La moitié du commerce mondial serait aujourd’hui structurée autour des échanges liés au prix de transfert.
Via le blog de Blueman