Longtemps préservées, la Police nationale et la gendarmerie sont affectées, alors que leurs missions vont croissant.
Plus de missions, moins d’effectifs. C’est le lot d’une grande partie des services de l’État, mais la police est dans une situation particulière tant les questions de sécurité sont un enjeu politique majeur pour le président de la République. Depuis le début de la révision générale de politiques publiques (RGPP), près de 5.000 équivalents temps plein ont été supprimés dans la police nationale, ce qui ramène à 144.000 le nombre de fonctionnaires de police sur le territoire, soit le niveau de 2002.
La deuxième vague de RGPP, pour la période 2011-2013, devrait fixer une fourchette de 3.000 à 5.000 suppressions de postes supplémentaires. A ce rythme, les effectifs fin 2013 pourraient être ramenés au niveau de 1997.
Or la charge des missions nouvelles confiées à la police n’a cessé de s’alourdir depuis trois ans.