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Passé à tabac dans la rue fin avril par deux adolescents ivres, Lionel, 40 ans, vient de succomber à ses blessures après deux mois de coma.

Le père de famille, militaire de carrière, vient de mourir des suites du passage à tabac dont il a été victime dans une rue de Provins, près de la mairie, dans la nuit du 23 au 24 avril. Il n’a eu que le tort de refuser à cinq jeunes de 16 et 17 ans de les ramener chez eux en voiture.

Pour la justice, ce décès modifie le chef d’inculpation pour A., 16 ans, et C., 17 ans, les deux garçons soupçonnés d’avoir porté les coups fatals. Ecroués depuis le 28 avril, ils sont désormais poursuivis pour meurtre et non plus pour tentative de meurtre. Quant à F., 16 ans, O., 16 ans, et M., 17 ans, les trois filles qui les accompagnaient, elles restent placées sous contrôle judiciaire et sont poursuivies pour non-assistance à personne en danger.

Il reste plusieurs zones d’ombre à éclairer dans cette affaire. « On a l’impression qu’il y a une chape de plomb autour de ce drame », lâche un proche. Les cinq jeunes voulaient-ils tuer Lionel ? D’après une source proche de l’affaire, les deux garçons ont roué leur victime de coups de pied et de poing. Ils auraient voulu revenir sur place avec un couteau « pour le finir », avant d’en être dissuadés par les trois jeunes filles. L’un des adolescents est décrit comme « violent » : « C’est un costaud, affirme un policier. Et il était déjà connu de nos services pour violences volontaires. »

Aujourd’hui, l’entourage de Lionel espère que la justice ne sera pas trop clémente avec les agresseurs, car, « malheureusement, ils ne risquent pas grand-chose. Ils sont mineurs et, avec les réductions de peine, ils ne resteront pas longtemps en prison ».

Le Parisien

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