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L’héritier de la famille Peugeot a craint une enquête fiscale sur ses lingots. L’entourage de Woerth dément toute intervention.


La France n’est pas une République fiscale bananière… Il n’y a pas de passe-droit! Au contraire, Eric Woerth passe pour un hystérique du contrôle fiscal. C’est lui qui a changé la loi pour permettre de vraies enquêtes dans les paradis fiscaux. Toutes vos questions relèvent du roman de gare!“, s’emporte un collaborateur du ministre. Motif de cet énervement: les raisons d’un dîner en tête à tête avec Robert Peugeot en décembre dernier.

Il a eu lieu chez L’Ami Louis, à Paris, et s’est décidé après le cambriolage opéré chez l’héritier des Peugeot, où lui ont été dérobés des lingots d’or. Pourquoi le président de la structure familiale contrôlant le géant automobile a-t-il voulu dîner rapidement avec le ministre du Budget? Selon nos sources, Robert Peugeot, déjà sous le coup d’un litige fiscal, avait une crainte: une enquête sur l’origine de son or. Le montant du vol, sur la base de sa déclaration initiale, a d’abord été estimé à 500.000 euros… puis aujourd’hui à 150.000 euros. Pourquoi cet écart? “Le préjudice réel de 150.000 euros, sur lequel l’assurance a remboursé 82.000 euros, est conforme à l’ISF de M. Peugeot, assure au JDD un de ses conseillers. Le fisc s’en est assuré, point final, nous ne dirons rien de plus, ni là-dessus ni sur le dîner avec M. Woerth“, poursuit ce conseiller. Même démenti chez Eric Woerth, où l’on se dit “atterré que l’on puisse imaginer que le ministre du Budget s’occupe de vérifications fiscales concernant des particuliers. C’est le travail des services“. Toute intervention d’un ministre du Budget sur les services fiscaux relève donc de l’histoire ancienne. Et le cas Peugeot, vérifications faites, une simple “erreur de calcul de la police“.

Le JDD

(Merci Pierre 1er)

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