Les hommes politiques semblent payer le prix des affaires qui éclaboussent le gouvernement depuis plusieurs semaines, révèle un sondage diffusé lundi. Premier touché, Eric Woerth.
Un désaveu particulièrement prononcé par les Français les plus modestes, précise le directeur associé de Viavoice, François Miquet-Marty: « 74% des ouvriers et 73% des employés souscrivent à l’idée de ‘corruption’ des dirigeants politiques, contre 54 % des cadres». Un score élevé, «massivement plus que les données recueillies il y a 30 ans», et qui «renoue avec les records enregistrés au début des années 1990, lorsque le Parti socialiste était lui-même dans la tourmente», ajoute-t-il.
Un résultat loin de l’image de «République irréprochable» que promettait de donner le candidat Sarkozy en 2007. Celui-ci stagne (+1 point) en terme de popularité, avec 35% d’opinions positives selon le sondage Viavoice. François Fillon stagne également, à 46% (- 1 point). Les sondés estiment enfin à 75% que «les mesures de réduction du train de vie de l’Etat et notamment des ministères», annoncées par le président Nicolas Sarkozy, ne sont «pas suffisantes».
Le Figaro (merci à Algor)