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“Je tremble pour mes filles.” Tous les ans, Fanta appréhende les grandes vacances. “C’est le moment où les familles retournent au pays pour marier leur fille”, raconte la présidente de l’association Femmes-relais, en Seine-Saint-Denis, en retroussant les manches de son boubou africain. Quand arrive l’été, et avec lui “la saison des mariages forcés”, comme elle l’appelle, c’est l’effervescence dans le petit local prêté à l’association par la mairie de Bobigny.

Chaque année en France, d’après le Haut Conseil à l’intégration, 70.000 jeunes filles seraient victimes d’un mariage forcé. Longtemps, cette “tradition” a concerné les familles originaires du Maghreb, du Mali et du Sénégal ; aujourd’hui, elle sévit dans les foyers turcs, pakistanais et comoriens. Phénomène nouveau : les garçons sont désormais, eux aussi, concernés. Les parents obligent leur fils, s’il est toxicomane ou homosexuel, à se marier pour sauver les apparences.

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