L’attaque informationnelle que viennent de subir les entreprises françaises qui fabriquent le TGV par le biais de la SNCF résume bien le climat de tension concurrentielle autour de l’appel d’offres de l’État californien pour la construction d’une ligne de train à grande vitesse.
Ce contrat de 36 milliards d’euros est entré dans la phase où tous les coups sont permis. Il ne faut donc pas s’étonner de la proposition de loi déposée par le député californien Bob Blumenfield qui veut obliger les candidats à fournir un rapport sur leurs activités durant la Seconde Guerre mondiale. Dans ce dossier, la SNCF était plutôt bien placée. Ce n’est plus le cas aujourd’hui après cette attaque informationnelle qui la vise directement.
La direction de la SCNF est accusée d’avoir aidé l’Allemagne nazie dans la déportation des populations vers les camps d’extermination et des juifs en particulier. Les concurrents de la SNCF ne sont pas concernés car les Allemands de Siemens ont fait amende honorable, pas plus que les japonais ou même l’alliance des Chinois avec le groupe General Electric.