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Invitée de l’émission “Paris-Berlin” sur arte, la lobbyiste, présidente du syndicat patronal Ethic, a raconté une truculente anecdote pour illustrer sa vision de la décroissance, prouvant que la dignité des mendiants, ça faire rire les PDG !

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(Extrait de La décroissance, numéro de décembre 2009-janvier 2010, page 6.)

Incroyable imbroglio, formidable mélange… mais surtout inquiétant révélateur de la vision du monde de madame de Menthon, qui considérait, en tendant une pièce au mendiant pour qu’il porte sa valise, rendre un «service». Et que dire de sa conception de la décroissance, qui reviendrait pour elle à la mendicité, sinon qu’elle relève d’un manque de curiosité, et probablement plus d’un mépris, tristement prévisible pour tout ce qui n’est pas du «bon système.»

L’article du journal La décroissance, qui relevait cette perle, précisait que Sophie de Menthon se déclare «très fière d’avoir délocalisé ses centres d’appel.» Dans son imaginaire de «patrons sympas» et «d’entreprise heureuse,» les clochards qui crèvent sous nos ponts et les alters qui critiquent la Bourse relèvent du même folklore que les vitrines animées des Grands magasins du boulevard Haussmann, qui s’illuminent avec les fêtes. A la seule différence que, de toute évidence, Sophie de Menthon n’a jamais poussé la porte d’une réunion sur la décroissance…

(Merci à Λεωνίδας)

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