Y’a plus rien », s’exclame, presque meurtrie, une habituée de la messe à l’église Saint-Martin, accoudée aux barrières dressées par les gendarmes devant le chœur de l’église saccagée hier. Les chandeliers, la statue et le crucifix qui ornaient le tabernacle ont été renversés. Au sol, tordus ou cassés, ils portent les stigmates d’un vandalisme gratuit. Les plaques de l’autel ont été soulevées. Derrière l’autel, les dégradations des personnages de la crèche et de la chapelle de la Vierge-Marie témoignent de la violence de l’acte. Des boiseries ont été arrachées, les sujets de la crèche (des gros volumes en carton-pâte de près d’un mètre de hauteur) ont été totalement ou partiellement détruits.
(Merci à Alezan)