Le tribunal correctionnel de Dijon a rendu son délibéré dans l’affaire de l’agression de la place du Rosoir à Dijon le 2 février 2007. L’agresseur, Djamel Chougrani, 32 ans, 13 condamnations, avait défiguré un jeune homme à l’arme blanche.
Le 2 février 2007, vers 2 heures du matin l’un des deux individus que la victime venait de croiser avait arraché une cigarette de la bouche d’une de ses amies. Pour s’être interposé, le copain avait été roué de coups et ouvert à l’arme blanche de la lèvre à la nuque, en passant par l’oreille. Sa blessure avait nécessité la pose de 48 points de suture.
Lors de l’audience du 22 juillet, Djamel Chougrani, 32 ans, a reconnu avoir assisté à la scène, tout en niant avoir porté le coup de couteau. Alors que son comparse, initialement condamné à 4 ans de prison, a vu sa peine réduite le 15 juillet, par la cour d’appel de Dijon, à 3 ans ferme, Djamel Chougrani a écopé de la même sanction ; le tribunal a retenu le principe de la coaction. Il est en outre condamné à payer 3 000 euros de dommages et intérêts à la partie civile à titre de provision, et 976 euros à la CPAM. Un médecin expert du CHU de Dijon a été désigné, en vue d’évaluer le préjudice de la victime, en attendant l’audience sur intérêts civils, fixée au 8 décembre.
À noter que Djamel Chougrani, au casier chargé par 13 condamnations, avait fait opposition au jugement initial l’ayant condamné, en son absence, à 4 ans ferme. Incarcéré à Toulouse pour une autre cause, un fourgon cellulaire l’avait amené à Dijon le 1 er juillet. Or, son escorte s’était présentée devant le tribunal correctionnel à 16 heures, alors que l’audience était achevée ; le détenu avait parcouru 1 346 km pour rien.
Remis en liberté dans l’intervalle, il comparaissait libre le 22 juillet. Il retrouvera bientôt la case prison : un mandat d’arrêt a été décerné à son encontre.
Le Bien public (Merci à Charlie)