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Le gouvernement bulgare et des dirigeants roms de Bulgarie ont apporté jeudi leur soutien au durcissement de la politique française envers les Roms, suscitant des critiques de la part de militants des droits de l’Homme.

Le ministre de l’Intérieur bulgare, M. Tsvetanov, a indiqué que des échanges d’informations étaient déjà en cours entre Sofia et Paris pour déterminer le nombre et l’identité des délinquants dans la communauté rom et les expulser de France.

Les militants de la cause rom ont critiqué l’action du gouvernement français, la jugeant discriminatoire. Le Centre européen pour les droits des Roms (ERRC), basé en Hongrie, demande dans un communiqué que soit mis fin à des “plans qui pourraient mener à des violations flagrantes des droits de l’Homme envers ces groupes marginalisés”.

Le gouvernement français s’est cependant adjugé le “soutien inconditionnel” du parti bulgare Euroroma, représentant la communauté rom, qui a salué l’action de Nicolas Sarkozy dans un communiqué adressé à l’ambassade de France à Sofia et que l’AFP s’est procuré.

“Il est temps d’appeler un chat un chat (…) Nous demandons que les délinquants soient traités de manière encore plus stricte, notamment ceux impliqués dans le proxénétisme”, a-t-il ensuite déclaré à l’AFP.

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