Révéler le potentiel de chacun, faire des jeunes défavorisés les leaders de demain : tel est le credo de l’ONG américaine Global Potential, basée à New-York et Boston. Depuis 2007, GP envoie des jeunes issus des minorités en République Dominicaine, au Nicaragua et en Haïti. Prochaine étape : s’implanter en France. A la rentrée, un réseau d’associations européennes de lutte contre les discriminations devrait être mis en place, sous les auspices de SOS Racisme.
Le 21 juillet, une soirée de bienfaisance a permis de tâter le terrain. RV au Comptoir Général dans le 10e, à Paris.
A 28 ans, Sarah Gogel, est la jeune co-fondatrice de Global Potential. Depuis 2007, son ONG forme des jeunes issus des milieux défavorisés de New-York et Boston à l’entrepreneuriat social et au leadership. «Notre action se divise en trois temps : d’abord des ateliers, puis la participation à un projet – culturel, humanitaire, écolo… – en République Dominicaine, au Nicaragua ou en Haïti. Enfin, nos jeunes rentrent aux Etats-Unis plus engagés dans la société, plus citoyens, prêts à prendre leur vie en main. Majoritairement issus des minorités noire et hispanique, ils ont envie de participer à la vie de leur communauté, sur place.» Le programme revient à 2 000 $ par jeune.
A quand la version française ? GP prévoit d’étendre ses activités à Paris d’ici deux ans. L’ONG devrait alors proposer des échanges culturels avec Israël, la Jordanie, l’Inde, le Pakistan, le Sénégal ou le Mali. Placée sous le signe de l’amitié et de la solidarité, l’évènement rassemble de nombreux partenaires, dont SOS Racisme. Selon Simona Stoeva, responsable de la région parisienne, le point commun entre l’asso et GP, c’est «l’envie de faire revivre le sentiment de citoyenneté chez les jeunes».