Après avoir cassé une fenêtre, les malfaiteurs ont versé un liquide inflammable à l’intérieur de l’édifice.
« Un acte grave d’intimidation, un geste de haine , peut-être même un avertissement en prévision du Ramadan » c’est le commentaire de Radouane Altounji, président du Centre culturel islamique, attenant à la mosquée de la rue Pallavicini à Bologne, suite au début d’incendie de la nuit dernière qui a endommagé quelques fauteuils et quelques chaises et qui a noirci les parois du bureau du directeur du centre.
Les enquêteurs de la police municipale ont facilement reconstruit la dynamique de l’incident : à l’aide de cisailles un passage a été ouvert dans la clôture de sécurité entourant l’édifice, ensuite une vitre de la partie supérieure de la porte de la sortie d’urgence a été cassée avec une pierre par où un liquide inflammable a été versé. Le feu a probablement été allumé en lançant un coktail molotov à l’intérieur du bureau de la direction comme le laissent croire plusieurs morceaux de verre retrouvés sur les lieux.
La direction du Centre islamique demande aux autorités de tirer au clair les circonstances de l’attentat et lance un appel « pour que l’on mette fin dès maintenant à cette stratégie criminelle qui cherche à empoisonner les relations entre la communauté musulmane et [les citoyens de ] la ville et rappelle qu’en ce début d’août, qui prélude au commencement du Ramadan, les musulmans de Bologne réaffirment leur attitude pacifique, ouverte au dialogue et demandent de la part de la société civile des initiatives de solidarité à leur égard.»
