Fdesouche

Ne pas boire ni manger du lever du soleil à son coucher. Voilà la contrainte que vont observer durant le mois d’août les musulmans qui souhaitent suivre le Ramadan. Elle est officiellement la même pour les sportifs de haut niveau.

Cette année, le jeûne débute le 11 août et coïncide avec le début de la Ligue 1. Les joueurs musulmans devront s’y plier. Enfin, ceux qui le souhaitent. Car entre la théorie et la réalité, les aménagements sont légion. Ce que ne réfute pas le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur : «Classiquement, le sport n’est pas considéré du point de vue religieux comme un motif de rupture du jeûne. Mais il peut y avoir des cas exceptionnels

A un moment où la France s’interroge sur son identité, la parole des joueurs musulmans se bride et certains préfèrent dégager en touche (…)

En réalité, rares sont ceux qui jeûnent les jours de matches, et peu sont ceux qui l’effectuent dans sa totalité. L’expérience a conduit désormais à ce que les choses se fassent en bonne intelligence. Les joueurs reportent souvent la pratique du Ramadan à des périodes plus clémentes lors de l’année. Ainsi, en hiver, le jour est moins long et par conséquent le jeûne est plus facile.

Cependant, il est parfois difficile de l’assumer. Le regard d’autrui et de sa propre communauté religieuse sur le sacré peut être intrusif. Mais les langues commencent à se délier. Et certains assument désormais leur choix. Ainsi Hatem Ben Arfa, lui, a été clair sur le sujet dans le Parisien. Face à la rudesse du jeûne, il préfère le mettre entre parenthèses.

L’Equipe (merci à kaos)

Fdesouche sur les réseaux sociaux