Lors de la polémique sur les Quick halal et les cantines (écoles, hôpitaux, armée), il avait été plusieurs fois objecté aux défenseurs de la laïcité que la nourriture halal ne donnait pas lieu à un impôt religieux, ne finançait aucun culte et ne contrevenait donc pas à la loi de 1905 sur la laïcité**.
Kamel Kabtane, recteur de la grande mosquée de Lyon, est en charge du dossier halal au Conseil français du culte musulman (CFCM). Il déclare aujourd’hui au Parisien :
“A Lyon, nous délivrons des cartes de sacrificateurs. Nous avons passé un contrat avec une quinzaine d’entreprises situées en France et même au Royaume-Uni qui acceptent d’être contrôlées par nos 30 contrôleurs. Notre cahier des charges est très contraignant : la certification se fait toujours en présence d’un sacrificateur et d’un contrôleur. L’abattage étant manuel, on ne peut pas faire plus de 2 000 poulets à l’heure. Par kilo de viande, la certification halal coûte entre 10 à 15 centimes d’euros.” […]
NB : le marché du halal pèse aujourd’hui près de 5 milliards d’euros en France.
**Réécouter par exemple le débat entre Fateh Kimouche, responsable du site communautaire Al-kanz.org, et Marine Le Pen :
Cette taxe islamique n’existe pas.” Fateh Kimouche (Al Kanz)
Source : i-Télé Radio, 18/02/10