Addendum 22 août :
Appels lecteurs : Comme nous l’avons fait avec la presse roumaine (sur l’expulsion de Roms de France), nous souhaiterions connaître le traitement de cette affaire franco-hongroise par la presse hongroise. Que les lecteurs lisant le hongrois nous contactent. Merci.
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De nouveaux éléments filtrent dans la presse sur les causes du fiasco de la colonie de vacances à Budapest.
Un groupe de 25 “jeunes en difficulté” de Lille avait été renvoyé de deux structures d’hébergement en raison de dégradations et de bagarres. Ils n’auraient pas supporté qu’une partie des activités promises n’ait pas été assurée. Le centre de vacances avait été saccagé et même le bus hongrois qui avait ramené le groupe en France avait été dégradé et souillé.
Des précisions aujourd’hui dans La Voix du Nord :
la nourriture pas prévue halal pour la moitié du groupe, de confession musulmane”
[…] « Excusez-les, ils font ramadan. Ils se sont levés à 5 h », dit Claudine. Faycal et Mohammed sont assis sur le sofa, dans l’appartement de la résidence Lecomte. Modeste mais propre comme un sou neuf. Leur mère les pousse à en dire plus. Ils racontent, bribe par bribe, le camp parti en vrille. La galère d’entrée, Le train à reprendre après les 20 h de bus jusqu’à Budapest, le directeur qui les fait errer, et ne trouve pas le centre d’accueil. L’hygiène douteuse, la nourriture pas prévue halal pour la moitié du groupe, de confession musulmane, l’argent de poche qui sert à manger, les activités absentes. Ils n’omettent rien, les deux frères, car le camp ira de mal en pis.La tension monte. Propos aigres doux, gestes déplacés, bagarre générale avec des Suédois. Expulsion. Dans un hôtel de repli, ça se gâte encore. Dans le groupe de Français, certains vandalisent alors les chambres. « Moi je suis resté tranquille, dit Faycal, je voulais être rapatrié. Mais un policier m’a giflé quand j’ai voulu remonter chercher mon chargeur ». Dans le bus hongrois du retour, ce sont les chauffeurs qui prendront divers projectiles. […]
Le président de la FUAJ Nord, Pierre Debosque, cite des « facteurs de tension » : une « nourriture différente », des activités « pas à leur goût ».
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