Le maire de Los Angeles, Antonio Villaraigosa, a inauguré il y a deux ans un nouveau programme de lutte contre la prolifération des gangs dans sa ville. Durant l’été, il laisse une vingtaine de parcs municipaux ouverts et promeut les activités sportives, culturelles et associatives. Avec un succès que plusieurs observateurs jugent exagéré par la police.
Au total, 24 parcs municipaux restent ouverts et éclairés la nuit car l’été est une période propice au recrutement pour les gangs californiens : de nombreux jeunes demeurent inactifs pendant cette saison et les commerces fermés sont autant de cibles pour les braqueurs.
Pendant la journée, la mairie organise des activités extra-scolaires, des compétitions sportives et accompagne chacun dans des démarches de recherche d’emplois. Elle accueille également les plus pauvres et les sans-abris, distribuant plus de 250.000 repas l’année dernière. Réélu pour un second mandat en 2009, Villaraigosa se félicite ainsi d’une chute de 19% de la criminalité liée aux gangs de la ville.
Les statistiques sur la baisse de la violence liée aux gangs datent de l’année dernière.
Ce chiffre, avancé par la municipalité est pourtant contesté par un blogueur du Los Angeles Weekly. Il cite un ancien lieutenant de la police de Los Angeles, qui déclare qu’il n’y a pas de différence entre un crime lié aux gangs et les autres. Enfin, les statistiques ne valent que pour les quartiers proches de ces parcs, et pas pour le reste de la ville.