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Un an après la sortie de Resident Evil 5, qui avait heurté les sensibilités aux Etats-Unis, l’éditeur japonais s’organise pour anticiper d’autres « malentendus ».

Non ! Capcom n’arrêtera pas la production de jeux violents, ou au contenu potentiellement offusquant. Mais la société japonaise veut désormais développer des outils de communication, notamment photos et bandes-annonces, qui soient adaptés aux différences de sensibilité entre le Japon et l’Occident.

Dans un long papier intitulé « Les jeux qui ont le pouvoir d’offenser : survivre et stopper la controverse », le site anglais Gamasutra revient sur les titres qui ont créé la polémique ces dernières années. Parmi eux, Resident Evil 5, une chasse aux zombies en terres africaines qui avait suscité une levée de boucliers lors de la diffusion de sa première bande-annonce, en 2007. La vidéo (voir ci-dessous) dépeint en effet les villageois noirs comme des sauvages, au risque de rappeler de lointains clichés coloniaux.

En Europe, et surtout en Amérique, à la suite de sa diffusion, le jeu avait été taxé de racisme latent. Il lui a également été reproché d’évoquer avec mauvais goût les ravages du Sida, le scénario mettant en scène des Africains transformés en morts-vivants par la faute d’un virus. « Clairement, aucun Noir n’a travaillé sur ce jeu », écrivait à l’époque un journaliste afro-américain de Newsweek, N’Gai Croal, pointant « de nombreuses images qui concordent avec l’imagerie raciste classique. » […]

01net.com

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