Or, la nation française, à l’exception de quelques lugubres parenthèses, s’est toujours définie, conformément aux idéaux de 1789 et de la République, comme une communauté politique dans laquelle aucune distinction ne pouvait être opérée entre les citoyens en raison de leur origine. Dans la nation française, il n’y a pas de citoyens accueillis mais des citoyens pleins avec tous les droits inaliénables et les devoirs y afférant. Certes, un étranger devenu français par naturalisation peut en son for intérieur se sentir accueilli par sa nouvelle communauté politique. Il cesse néanmoins, devant la loi, d’être sur une terre d’accueil le jour où l’espace national est devenu le sien. […]
(merci à Force Bleue)