Dans un entretien à Echorouk, le président de l’association de la mosquée de Marseille, Abderrahmane Ghoul, revient sur le débat autour de la question de l’identité et du niqab en France, qui ont été instrumentalisés, selon lui, à des fins politiques par «l’extrême-droite» ainsi que sur l’avenir de la communauté algérienne de France.
Le nombre croissant [de ressortissants algériens] est à leur avantage”
A la question de savoir si les trois millions d’algériens établis en France constituent une force de pression et de propositions politiques, ou plutôt un enjeu électoral, Abderrahmane Ghoul souligne d’abord que nos émigrés participent à établir la règle du jeu politique.
«L’avenir des ressortissants algériens est entre leurs mains. A chaque inscription sur les listes électorales, ils participent au vote et sont candidats à des postes politiques pour affermir leur position dans la société française (…) Nous avons 20 ans devant nous, donc 3 élections à venir pour le rapprochement. Comme a dit Ibn-Khaldoun : “Il faut trois générations pour bâtir un Etat solide”. La constitution et la loi françaises garantissent à chacun le droit au vote et à la candidature. A nous d’œuvrer pour arriver. Mais le problème actuel réside en les enfants des ressortissants qui sont inconscients et ne connaissent pas leur devoir».
Intégralité de l’entretien sur Echorouk
