Les tensions entre «jeunes des quartiers» et forces de l’ordre ont monté d’un cran cet été. Partout, le dialogue semble rompu. Pour ces jeunes, les policiers ne «sont pas chez eux».
“Il y a longtemps que les policiers ont lâché le terrain!, (Jean-Pierre Havrin, ancien commissaire de police)”
Depuis le début de l’été, les affrontements se sont multipliés entre jeunes des quartiers sensibles et forces de l’ordre. Jets de pierre ou de bouteilles, coups de bâton, de barre de fer ou de marteau, mais souvent tirs de pistolets ou d’armes plus lourdes.
Derniers épisodes en date : dans la nuit de mardi à mercredi, des gardiens de la paix ont essuyé des coups de feu dans la cité du Mirail à Toulouse (Haute-Garonne). Puis, hier soir, dans le quartier Pablo-Picasso à Nanterre (Hauts-de-Seine), une cinquantaine de jeunes et très jeunes hommes se sont rassemblés pour permettre à un fuyard d’échapper aux forces de l’ordre. Dans une atmosphère électrique, les fonctionnaires ont finalement choisi de se replier…