Ce n’est pas la pauvreté ou le chômage qui poussent les musulmans à la radicalisation lorsqu’ils vivent à l’étranger. Les immigrés de deuxième et troisième génération sont les plus susceptibles de se radicaliser parce qu’ils s’estiment victimes de discrimination ou qu’ils se sentent plus vulnérables.
Dans une étude, le ministère de la Sécurité publique du Québec se penche sur le phénomène qui pousse de jeunes immigrés instruits et intégrés à se regrouper autour des valeurs extrémistes du djihad.
L’étude fait remarquer que les nombreux attentats terroristes survenus en Occident dans les dernières années «ont surtout été le fait de citoyens ou de résidents du pays où devait s’exécuter l’acte terroriste». L’identification de ces ressortissants à leur société d’accueil «et leur niveau de satisfaction seraient nettement inférieurs».