Pour Lucien Kemkeng, conseiller municipal délégué (UMP) dans la ville de Sèvres (Hauts-de-Seine) et vice-président du Cercle de la diversité, les problèmes sécuritaires des banlieues ne doivent pas occulter les problèmes sociaux. Il propose donc un plan, avec de nouveaux moyens, pour améliorer la formation et et l’emploi dans ces quartiers. Il l’estime d’autant plus urgent qu’une scission «risque de se creuser dans la population»
Loin du débat actuel sur la politique sécuritaire du gouvernement en réaction aux événements de Grenoble, il semble important de revenir à la réalité, aux préoccupations des populations et aux solutions adéquates. Le débat actuel montre bien que les problèmes des banlieues doivent être solutionnés au risque de créer une véritable scission au sein de la population.
Sans vouloir esquiver le débat sur la sécurité (l’Etat doit en effet se faire respecter sur tout le territoire), je pense que ceux qui font un lien entre insécurité et pauvreté se trompent. Les régions les plus pauvres de France ne sont pas celles ou règnent le plus d’insécurité. Par contre nul ne peut contester le fait que certains voyous trouvent refuge dans les banlieues défavorisées. C’est pourquoi il est urgent d’agir efficacement dans ces banlieues pour couper ce lien et éviter des éventuels amalgames entre habitants des banlieues défavorisées et insécurités.