Le SE–UNSA (Syndicat des enseignants du premier degré et du second degré d’Education) appelle à la grève le 7 septembre pour manifester à nouveau contre le projet gouvernemental sur les retraites.
Si cette invitation est légitime de la part d’un syndicat soucieux de l’avenir des enseignants et adhérents qu’il représente, ce qui l’est moins, en revanche, c’est l’« appel citoyen : face à la xénophobie » que le SE–UNSA lance dans la même lettre d’information.
Pourquoi donc mêler la question des retraites à celles des Roms ou de la politique du gouvernement en matière d’immigration ? On voit bien là encore la volonté d’aveugler les enseignants.
Oser « lier immigration et insécurité », quelle horreur ! Quelle hérésie ! Et pourtant, comme « deux et deux font quatre », force est de constater qu’il y a bien aujourd’hui un lien entre les nouvelles formes de violences scolaires et l’immigration. La montée des communautarismes en est un exemple parmi d’autres.”
Que les syndicats dans leur ensemble arrêtent donc de faire de l’angélisme quand ils parlent des Français issus de l’immigration ou faisant partie de « la diversité ». Car là, ils se comportent en démagogues incapables de regarder la réalité en face. (…)
Comme un certain nombre de politiques, ils culpabilisent le « Français moyen » en l’accusant de tous les maux alors qu’ils mettent sur un piédestal le « Français issu de la diversité » et se montrent désireux de le dédouaner quand il commet un acte de délinquance, arguant de la pauvreté ou de la discrimination pour le défendre.”
(Merci à Biffin)