La déchéance de la nationalité sera étendue aux meurtriers des membres des forces de l’ordre et dépositaires de l’autorité publique mais pas aux faits de polygamie, a annoncé lundi l’Elysée après une réunion d’arbitrage.
Depuis le discours de Grenoble, Brice Hortefeux, Michèle Alliot-Marie et Eric Besson ont planché sur le thème de la déchéance de nationalité des délinquants fraîchement naturalisés, et condamnés pour des faits graves. Tous trois ont présenté leurs propositions d’amendements lors d’une réunion à l’Elysée (initialement prévue pour vendredi dernier, puis reportée) en présence du Premier ministre. Et c’est le chef de l’Etat lui-même qui a arbitré : la déchéance de la nationalité sera finalement étendue aux meurtriers des membres des forces de l’ordre et dépositaires de l’autorité publique mais pas aux faits de polygamie, a annoncé lundi l’Elysée après cette réunion d’arbitrage. Ces amendements seront intégrés au projet de loi sur l’immigration soumis à partir du 27 septembre à l’Assemblée.