Lettre du criminologue Xavier Raufer
“Voici trois ans, suite à une émission télévisée clairement consacrée à la criminalité des nomades balkaniques (non à ces nomades en tant que tels), l’usuelle meute moralisatrice, MRAP, etc., jugea bon de me poursuivre au motif inepte et malveillant de « racisme », et d’« incitation à la haine raciale ».
Inepte et malveillant car, durant toute l’émission, j’avais dit et répété que ces nomades étaient les premières victimes de leur minorité criminelle – qui seule concerne le criminologue – mon intérêt allant invariablement à ce que les malfaiteurs font, non à ce qu’ils sont. Une pratique si limpide, qu’ayant publié en 2007 un Atlas de l’islam radical, je n’ai pas reçu une plainte d’un seul organisme musulman, tant il était évident que nul (entité ou individu) ne figurait dans l’Atlas du fait de sa religion, mais en raison des crimes (attentats, etc.) qu’il avait commis.
Lors du procès, je constatai, surpris, que les sermonneurs professionnels du MRAP, etc., brillaient par leur absence, nul d’entre eux n’ayant passé fut-ce une minute sur place ; l’affaire consistant peut-être pour eux à intimider les esprits libres et à leur prendre au passage quelque argent ; tandis que des tâcherons ânonnaient devant les juges leur Credo persécuteur. Au procès, je soulignai que si une nouvelle inquisition interdisait de dire que les Triades sont chinoises et Cosa Nostra sicilienne, le métier de criminologue deviendrait difficile ; et j’ajoutai que nier l’activité de prédateurs dans les clans nomades balkaniques, c’était les livrer à leurs propres criminels – ravis d’être déclarés inexistants par des niais, ou des complices. Je laissai ensuite passer la justice. Qui m’acquitta en première instance et en appel. Mais l’histoire n’est pas finie. Trois ans durant, ces inquisiteurs m’ont accablé de trop de mensonges et d’injures. Ils vont donc goûter à leur propre potage. Qu’ils s’attendent à recevoir de mes nouvelles.