Sans gouvernement depuis le 10 juin, la Belgique est en train de vivre une nouvelle crise qui la mènera vraisemblablement vers la scission du Royaume. Cette situation inquièterait sérieusement le Maroc dont quelques 400.000 ressortissants vivent en Flandre et Wallonie.
C’est la première fois dans l’histoire de la Belgique que 60% des Flamands votent pour des partis qui appellent à l’autonomie des communautés linguistiques. L’ancien ministre-président de la Flandre soulignait dernièrement à Libération, en faisant référence aux trois communautés linguistiques, qu’il ne leur restait rien en commun à part «le Roi, l’équipe de foot, certaines bières… ».
La communauté marocaine, dont la moitié est établie à Bruxelles, 30 % en Flandre et le reste en Wallonie, se retrouverait dispersée entre les différentes entités politiques et linguistiques si ces dernières venaient à voir le jour.
Pour faire face à cette situation et aux éventuelles répercussions qu’elle pourrait avoir sur la communauté marocaine établie depuis 1930 en Belgique, l’ambassade du Maroc à Bruxelles transmettrait des rapports quotidiens sur l’éventuelle disparition de la Belgique.