Les affaires de moeurs engorgent les audiences des tribunaux correctionnels ou des cours d’assises, mais les enquêteurs et magistrats prennent le plus grand soin à les tenir cachées. Un homme de 23 ans est soupçonné d’avoir fait huit victimes étudiantes. Il en reconnaît trois et a été placé en détention provisoire.
Huit jeunes filles, dans le milieu étudiant nantais, ont été victimes d’agressions cette année dans leur logement ou dans la rue, sans que cela ne soit jamais révélé. Le signalement qu’elles ont chacune donné aux policiers était assez vague mais laissait penser qu’il pouvait s’agir d’un seul et même agresseur : « un grand et costaud jeune homme noir ». Un agresseur qui, s’il agissait sans arme, avait pour particularité, dit-on près de l’enquête, « de monter en violence et de devenir de plus en plus inquiétant ».
Le signalement du suspect interpellé vendredi correspondrait à celui livré par plusieurs plaignantes. « Mais c’est une description très vague qui peut correspondre à beaucoup de personnes » met en garde son avocat maître Loïc Cabioch. Sur photo, la plupart des victimes ont désigné le suspect comme étant leur agresseur. Percevant les allocations chômage, il était à la recherche d’un emploi quand il a été interpellé.
(Merci à Justine)
