Bruno Gollnisch s’est vu interdire jeudi l’accès à la basilique de Saint-Denis, près de Paris, par un responsable du sanctuaire, où il entendait se rendre pour lancer sa campagne pour la présidence du Front national (FN), a constaté un journaliste de l’AFP.
Le vice-président du parti lepéniste était arrivé devant l’édifice accompagné d’un important service d’ordre, pendant qu’une cinquantaine de jeunes, placés derrière un cordon de policiers, manifestaient contre sa venue, brandissant une banderole proclamant “Pas de fachos dans nos quartiers”.
Un responsable du site, qui abrite les tombes des rois de France, lui a alors signifié qu’il n’était pas autorisé à entrer dans l’édifice.
“Je suis venu dans ce site nécropole de ceux qui ont fait la France, vandalisé par les révolutionnaires, la guerre, dans un endroit qui est conquis par l’immigration étrangère. Je suis venu ici en Seine-Saint-Denis, qui ne doit pas devenir le Kosovo de la Serbie”, a déclaré Bruno Gollnisch à la presse.
Il s’est ensuite engouffré dans une voiture pour rejoindre un hôtel proche, où il prévoyait de tenir une conférence de presse.
La municipalité communiste de Saint-Denis avait qualifié de “provocation” le choix du vice-président du FN d’organiser une conférence de presse depuis cette ville où vit aussi une forte population issue de l’immigration. […]