Âgé de 20 ans, il est soupçonné de trois viols et une agression sexuelle. « Celui là, il nous a fait courir… » lâche un enquêteur de la sûreté urbaine. Et le travail a fini par payer : dans la nuit de lundi à mardi, à Montpellier, les policiers ont attrapé un individu soupçonné d’être un violeur en série. Notamment grâce aux caméras de la ville.
« Il faut féliciter les employés municipaux chargés de la vidéosurveillance qui ont repéré le mis en cause ainsi que la Bac et la sûreté qui l’ont épinglé », ont commenté, hier, le procureur Brice Robin et le directeur de la police Marcel Authier.
L’individu serait ainsi impliqué dans quatre viols et une agression sexuelle, dans le centre-ville où, ces derniers temps, la rumeur enflait sur les agissements d’un tel prédateur. (…)
Et mardi, vers 3 h, la vidéosurveillance repère un suspect en train de suivre discrètement une jeune femme. Les policiers, qui ont au cours de l’enquête déjà placé plusieurs personnes en garde à vue mais sans résultat, n’hésitent pas : ils interviennent et l’interpellent. L’individu, 20 ans, arrivé d’Espagne en mai pour voir sa mère, nie farouchement au début de sa garde à vue alors que les perquisitions ne donnent rien de probant. Mais l’ADN parle mardi soir et il passe aux aveux.
Il explique ses gestes par des « pulsions incontrôlées » et une forte attirance pour ces jeunes femmes qu’il n’ose pas aborder. Enfin, il explique que s’il n’a pas frappé pendant plus d’un mois, c’est parce qu’il a pratiqué le ramadan. Mis en examen hier soir pour viols aggravés, il devait être placé en détention provisoire dans la foulée.
Midi Libre
