L’hélicoptère du SAMU du Nord a été victime de plusieurs incidents depuis le début du mois. En vol de nuit et à proximité du site d’atterrissage du CHRU de Lille, les pilotes ont été gênés par des faisceaux lumineux provenant du sol.
L’alerte a été donnée à la brigade de gendarmerie des transports aériens de Lesquin. Samedi, à 21 h 30, l’appareil militaire équipé de détecteurs est apparu dans le ciel lillois, sur le parcours habituel de son cousin du SAMU. Le stratagème a fonctionné : les gendarmes ont été « allumés » et ont répondu à coups de projecteur, identifiant un immeuble lillois comme point d’origine des « tirs » de laser.
L’opération s’est déroulée en lien avec des patrouilles de police au sol mais on ignorait, hier, si des interpellations avaient été effectuées. Les lasers, eux, ont fini par s’éteindre. « On va voir avec la direction générale du CHRU si on porte plainte, expliquait hier Patrick Goldstein, chef du SAMU du Nord. Éclairer dans les yeux des pilotes alors qu’ils manoeuvrent de nuit au-dessus d’un hôpital, c’est criminel. »
(Merci à Jaime Horta)