Nombre insuffisant de parkings. C’est la raison pour laquelle le rapporteur public (nouvelle appellation du commissaire du gouvernement) du tribunal administratif de Marseille a demandé l’annulation du permis de construire de la Grande Mosquée. La décision a été mise en délibéré au 30 septembre.
En toute rigueur, le juge du tribunal administratif n’est pas tenu de suivre la conclusion d’annulation du rapporteur, qui est un magistrat indépendant. Mais dans la grande majorité des cas, son avis est repris par le tribunal, dont le rôle est de vérifier la conformité formelle à la loi des actes qui sont présentés.
En l’occurrence, c’est le Front National qui a déféré le permis de construire. Les travaux devaient commencer en février 2011 pour une ouverture en octobre 2012. Mais la question du financement des 22 millions d’euros nécessaires s’est compliquée après le remplacement du président sortant de l’association Nourredine Cheikh, par Abdherramane Ghoul. L’Algérie a alors suspendu sa participation au tour de table. Abdherramane Ghoul n’a pas souhaité hier commenter la conclusion du rapporteur public, se disant seulement “confiant dans la justice”.