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Les ravisseurs de sept personnes, dont cinq Français, au Niger visaient initialement un convoi et ont bénéficié d’une “trahison” au sein d’Areva, selon un conseiller sécurité de l’entreprise.

L’opération des activistes visait au départ “une mission d’information qui venait de France et de l’étranger” et qui devait arriver à Arlit, dans le nord du Niger, en provenance de Niamey, a expliqué le colonel Jacques Hogard lundi sur RTL. Le convoi serait toutefois parti plus tôt que prévu pour des raisons d’escorte et de météo. “Mais ils avaient cette information pour essayer de les enlever. Ils ont raté en fait la cible initialement prévue“, a dit Jacques Hogard, expliquant que les ravisseurs auraient alors choisi de prendre d’autres otages à Arlit.

Selon lui, les ravisseurs “ont bénéficié d’une excellente information au sein du groupe Areva”. “On peut même appeler ça une trahison“, a-t-il assuré.
Areva avait auparavant reconnu par la voix de son porte-parole que des défaillances, voire des complicités, avaient pu favoriser l’enlèvement.

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