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Voyons les choses en face, La diversité est à la base de l’incapacité des pays Européens de s’intégrer dans une “Europe” fédéraliste. Diversité de races, de traditions, de culture, de mentalité, de religions, de buts. Cela crève les yeux.

Prenons l’exemple de la France. Les Français d’origine Nord Africaine sont pratiquement parqués dans “leurs” quartiers. On les tolére mal et on ne les intégre pas ! Aux Etats Unis, pays d’immigrants par excellence, l’intégration connait des difficultés croissantes en fonction de l’Islamisme. L’héritage de 9/11 a créé une fissure. L’opposition forcenée à la construction d’une mosquée près de Ground Zero à New York illustre à quel point la fissure devient un cratère. En Allemagne on a aussi du mal à digérer la présence des Turcs. Ces fissures pourront elles être comblées ? Ce n’est pas impossible mais cela prendra beaucoup de temps.

Quant à la solidarité qu’on aime prêcher la réalité montre qu’elle s’effrite. Comment d’ailleurs être solidaires avec des communautés que nous ne supportons pas. La solidarité s’arrête donc ou il y a diversité. Quant à la solidarité entre gens de même souche elle se heurte á la réalité économique. La Bataille de la retraire en France en est l’illustration. L’exigence d’assistencialisme en est une autre. Être solidaires soit prêcher le bien de la collectivité devient plus difficile dans un monde ou il faut d’abord être compétitif pour survivre.

Il faut donc voir les choses en face. L’assistencialisme solidaire a mené le pays au bord de la ruine. Changer de cap n’est peut être pas l’idéal mais devient indispensable. Il y va de la survie de la France. Soit nous nous battons dans la guerre commerciale qui sévit et nous réduisons la solidarité assistencialiste soit le pays et les gens vont s’appauvrir. La solidarité est donc malheureusement devenue un luxe que nous ne pouvons plus nous offrir.

Le Cercle Les Echos

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