A moins de deux ans de la présidentielle, l’UMP a donc décidé de changer les choses. Le parti s’est doté d’une “web-agency” interne de huit personnes, tandis que se met en place une “iRiposte”, portée par les jeunes militants du parti présidentiel, les “Jeunes pop”. “C’est un dérivé de l’iForce, qui existe depuis trois ans et regroupe une cinquantaine de professionnels du Web qui travaillent bénévolement pour l’UMP”, explique Matthieu Creux, qui supervise cette équipe et dirige par ailleurs une agence de communication.
Le jeune homme en convient : sur Internet, l’UMP n’est pas à la fête. “La culture de droite, qui fait moins de place au débat, est sans doute moins en adéquation avec le Web. Et puis nous sommes la majorité, et c’est toujours plus dur de vendre du positif, d’autant que le PS est rompu à l’opposition. Il est toujours plus compliqué d’expliquer une réforme que de la critiquer, surtout lorsqu’on a peu ou pas de médias ou de blogs pour relayer”. […]